Clément Ferrari, feronnerie et mobilier d'art
Est-ce dans les volutes créées pour sa belle demeure en pierre, que Clément Ferrari, ferronnier et créateur de mobilier trouve son inspiration ? Il transforme le métal en œuvre d’art avec créativité, savoir-faire et la passion d'un compagnon du devoir.
Voici l'atelier : une cintreuse, une plieuse, un tour à métaux des années 60. Clément utilise aussi une disqueuse, un poste à souder, petit outillage mais n’a pas recours à de grosses machines spécifiques, car ce serait des investissements qui nécessiteraient de vendre beaucoup plus de créations pour pouvoir les rembourser.
Clément a obtenu son CAP de métallier ferronnier avec les compagnons du devoir. C’est pour lui un métier passion mais avec la rénovation il a développé plusieurs cordes à son arc depuis qu’il a acheté sa maison en 2015 avec son épouse Elisabeth : travail de la pierre, électricité, plomberie, béton…. Au dessus de l’atelier on peut remarquer une magnifique rosace en pierre feraillee reconstituée (ciment gris foncé au 2/3, ciment blanc et ocre)
Elle a bien changé la bâtisse diraient ses voisins. Notamment l’atelier, avec son sol en béton lissé et poudre de marbre était avant l’étable.
Ferronnerie et mobilier en art : si Clément répond à des commandes son créneau est celui de la création. Et à ses talents techniques, sa dextérité, on doit lui reconnaître une belle créativité.
Il utilise finalement que peu la forge. Celle-ci est cependant particulièrement requise pour déformer une pièce ou réaliser des angle à 90 degrés. Clément ne travaille pas au chalumeau. Il nous présente une lampe, une de ses premières réalisations. Il affectionne particulièrement les volutes qu’on retrouve sur sa serre, ses barrières de balcon et terrasses… Puis le regard du public est attiré par un siège dont le fond noir est en bois, les courbures sont en Inox brossé peint avec une peinture thermolaquée.
Des Feuilles d’ argent posées assemblées d’une résine epoxie durcie, qui pour l’œuvre en cours reste à poncer. Le siège est en acier souple pliable sans chauffe à la forge et sans cintreuse. La cintreuse plie mais ne vrille pas l’acier.
L’inox a plus d’effet ressort et revient plus que l’acier à sa courbe initiale, il est plus dur à travailler : à voir une des œuvres de Clément une chaise relax en inox sur son site.
L’objectif de Clément est de créer un ensemble de mobilier d’art siège, table, luminaires pour exposer en galerie.
Il peut tordre à froid avec la griffe. Frapper à la masse nécessite précision et maîtrise de puissance différente et au gré de coups répétés avec une amplitude plus faible. Clément frappe avec un marteau moins lourd à manipuler.
Quand Clément crée il part d’une idée mais la met par forcément sur papier. Pour une œuvre de forme organique, hormis un croquis, il passe directement à la création. Du dessin à la réalisation la courbure pourrait en effet se révéler différente. Il réalise ses pliures « à l’œil ».
On pourrait prévoir le gabarit selon la forme à condition d’avoir au moins une dizaine de pièces identiques.
Sinon pour des œuvres aux lignes plus droites il réalise des dessins en 3 D.
Le prix de l’œuvre c’est plus la main d’œuvre que le coût de la matière, les créations de type mobilier sont plutôt légères, l’impact de la crise avec la hausse du coût des matières premières se ressent moins.
La ferronnerie est un assemblage de plusieurs éléments. Lors de la démonstration de forge Clément allume le feu de la forge.
Brase soudé
Une fenêtre à barreau semble être au dessus de l’atelier un témoin de la maison depuis plusieurs décennies. Les barreaux verticaux et horizontaux dessinent des lignes continues. Clément explique le procédé d’un trou de renflement pour le passage du barreau fait à chaud
Clément affine, amincie, effile, à froid à l’étau avec une succession de petites pliures qui forment une volute.
Résolument c’est en forgeant qu’on devient forgeron…
Clément a obtenu son CAP de métallier ferronnier avec les compagnons du devoir. C’est pour lui un métier passion mais avec la rénovation il a développé plusieurs cordes à son arc depuis qu’il a acheté sa maison en 2015 avec son épouse Elisabeth : travail de la pierre, électricité, plomberie, béton…. Au dessus de l’atelier on peut remarquer une magnifique rosace en pierre feraillee reconstituée (ciment gris foncé au 2/3, ciment blanc et ocre)
Elle a bien changé la bâtisse diraient ses voisins. Notamment l’atelier, avec son sol en béton lissé et poudre de marbre était avant l’étable.
Ferronnerie et mobilier en art : si Clément répond à des commandes son créneau est celui de la création. Et à ses talents techniques, sa dextérité, on doit lui reconnaître une belle créativité.
Il utilise finalement que peu la forge. Celle-ci est cependant particulièrement requise pour déformer une pièce ou réaliser des angle à 90 degrés. Clément ne travaille pas au chalumeau. Il nous présente une lampe, une de ses premières réalisations. Il affectionne particulièrement les volutes qu’on retrouve sur sa serre, ses barrières de balcon et terrasses… Puis le regard du public est attiré par un siège dont le fond noir est en bois, les courbures sont en Inox brossé peint avec une peinture thermolaquée.
Des Feuilles d’ argent posées assemblées d’une résine epoxie durcie, qui pour l’œuvre en cours reste à poncer. Le siège est en acier souple pliable sans chauffe à la forge et sans cintreuse. La cintreuse plie mais ne vrille pas l’acier.
L’inox a plus d’effet ressort et revient plus que l’acier à sa courbe initiale, il est plus dur à travailler : à voir une des œuvres de Clément une chaise relax en inox sur son site.
L’objectif de Clément est de créer un ensemble de mobilier d’art siège, table, luminaires pour exposer en galerie.
Il peut tordre à froid avec la griffe. Frapper à la masse nécessite précision et maîtrise de puissance différente et au gré de coups répétés avec une amplitude plus faible. Clément frappe avec un marteau moins lourd à manipuler.
Quand Clément crée il part d’une idée mais la met par forcément sur papier. Pour une œuvre de forme organique, hormis un croquis, il passe directement à la création. Du dessin à la réalisation la courbure pourrait en effet se révéler différente. Il réalise ses pliures « à l’œil ».
On pourrait prévoir le gabarit selon la forme à condition d’avoir au moins une dizaine de pièces identiques.
Sinon pour des œuvres aux lignes plus droites il réalise des dessins en 3 D.
Le prix de l’œuvre c’est plus la main d’œuvre que le coût de la matière, les créations de type mobilier sont plutôt légères, l’impact de la crise avec la hausse du coût des matières premières se ressent moins.
La ferronnerie est un assemblage de plusieurs éléments. Lors de la démonstration de forge Clément allume le feu de la forge.
Brase soudé
Une fenêtre à barreau semble être au dessus de l’atelier un témoin de la maison depuis plusieurs décennies. Les barreaux verticaux et horizontaux dessinent des lignes continues. Clément explique le procédé d’un trou de renflement pour le passage du barreau fait à chaud
Clément affine, amincie, effile, à froid à l’étau avec une succession de petites pliures qui forment une volute.
Résolument c’est en forgeant qu’on devient forgeron…
Ouverture
Du 01/01 au 31/12/2024.
Sur RDV.
Sur RDV.
Tarifs
Information(s) complémentaire(s) :
Tarifs non communiqués.
